L’être

Des états d’âme, des impressions, des flèches, la trahison, des poignards…dans le dos ou dans le cœur.  La vie est-elle une pièce de théâtre dans laquelle nous jouons  un personnage dont le rôle change inlassablement?  Oui.

On a beau se dire  (j’évite ici l’expression radiocanadienne «On va s’le dire…»). On a beau se dire donc, que ça passera, mais certains rôles plus que d’autres nous collent à la peau.  Le karma.  Je ne suis pas en train de me plaindre.  Je ne couve ni un burnout ni une dépression.  Ne vous inquiétez pas.

N’empêche, entre le tragique (le mot est un peu fort…) et le comique, mon cœur ne balance pas. Mais bon, il faut faire avec.  On ne connait jamais tout à fait les gens.  Jamais aurions-nous même osé penser que…Je vous rappelle que Wayne Gretzky a jadis été échangé.  Toutt se peut comme le chante Desjardins.  Pis on fait quoi quand on tient le rôle de la cible?  On encaisse et on s’enrésilise (ne cherchez pas ce mot dans le dictionnaire, vous ne le trouverez pas).

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Prises de conscience

Fruit d’un travail universitaire de second cycle…

Ce travail s’appuie sur ma pratique à titre d’enseignant de français en troisième secondaire. Je possède vingt-deux ans d’expérience et la majeure partie de mon enseignement s’est déroulée au même niveau. L’école secondaire Augustin-Norbert-Morin compte 1 100 élèves qui évoluent dans des programmes et concentrations tels le ski-étude, la danse-étude et le basket-étude. Elle offre également des parcours réguliers et différenciés. Cette école est considérée implantée dans un milieu favorisé.

Même après vingt-deux ans, je considère que je suis en apprentissage constant. Le milieu de l’éducation est en évolution constante et je considère qu’il faut être au courant des dernières tendances. Je n’ai jamais eu peur de sortir de ma zone de confort ni de me remettre en question. La décision de m’inscrire à ce cours est donc pour moi tout à fait réfléchie. Je veux installer dans mes classes un climat propice à l’apprentissage, que chacun y trouve son compte.   J’ai choisi la stratégie du langage afin d’y parvenir. Ce qui m’a frappé de plein fouet en écoutant la conférence du professeur Bissonnette, c’est que j’avais tendance, pour encourager mes élèves, à leur dire «C’est facile…vous le faites depuis longtemps…» Si ces fameux participes passés ne sont pas encore acquis, ce ne doit pas être si facile…Ne pas qualifier les apprentissages…pas facile!

Plus précisément, mon groupe-tuteur me servira de laboratoire. Formé de 18 filles et 14 garçons, ce groupe (régulier) est plutôt faible (66% de moyenne au bulletin 1) et représente un beau défi. La stratégie que j’ai choisie a été appliquée en novembre et décembre. Si j’ai tenu le même langage dans mes quatre groupes, j’ai retenu les commentaires du groupe 33 seulement.

Le contexte d’application de la stratégie

 

«Marcher ma classe…» et donner une dictée depuis l’arrière de celle-ci s’est avéré une drôle d’expérience. Peu habitués, les élèves se sont mis à me chercher, à se retourner, à demander pourquoi. Je sais que ça n’a pas grand-chose à voir avec la stratégie choisie, mais c’est cette activité qui m’a amené à leur dire que j’étais inscrit à un cours pour devenir un enseignant efficace, quelqu’un qui serait capable de les aider…encore plus…Je leur ai aussi expliqué pourquoi on ne devait pas qualifier les apprentissages en facile/difficile, que cela pouvait devenir encore plus décourageant pour quelqu’un qui éprouve des difficultés. Ainsi, il faut amener les élèves à se dire :« Je peux réussir à condition que je fournisse les efforts nécessaires (rôle de l’élève) et que je m’y prenne d’une bonne façon (rôle du prof., du parent), «car seul l’élève peut apprendre ce qu’il a à apprendre.» (Steve Bissonnette).

Description et analyse des efforts observés chez les élèves

Au début de la période qui a suivi la dictée, j’ai pris le temps d’expliquer pourquoi j’allais les questionner davantage et surtout, que ce n’était pas pour les piéger mais pour les aider à comprendre ce que j’enseignais. Je leur ai donné une façon de travailler, d’analyser les participes passés du plus simple au plus complexe (seul, avec être et utilisé avec avoir). Une méthode, donc, qu’ils pourraient utiliser tout au long de l’année. Par divers ateliers : drill, TNI, dictée, cahier…les élèves avaient la même façon de travailler.

La mise en application m’a permis de constater que les élèves tendaient à se défiler lorsque je leur posais une question du type : «C’est facile?» C’est facile, effectivement, de répondre oui. Par contre, quand j’ai appelé Nicolas à mon bureau et lui ai demandé de m’expliquer ce qu’il comprenait, j’ai obtenu beaucoup plus de renseignements. Pour l’élève, je suis convaincu qu’il est plus valorisant de percevoir que l’enseignant sait qu’il n’est pas complètement ignorant. J’ai obtenu la même chose de la part de Mylène, élève-type qui dit ne jamais rien comprendre. Lorsque j’ai pointé un accord réussi plutôt complexe sur sa feuille, je lui ai demandé si elle voulait nous l’expliquer au TNI. Elle n’a pas hésité une seule seconde. Plusieurs élèves ont ensuite défilé au tableau et ma foi! J’ai été agréablement été surpris.

Description et analyse des effets observés sur la pratique professionnelle

 

Je pense qu’il est primordial de s’arrêter et de se questionner sur nos pratiques d’enseignement. C’est pourtant à la portée de tous…mais c’est un tout autre débat. Le fait de s’autocritiquer ne peut être que bénéfique dans toutes les sphères de notre vie et notre profession n’y échappe pas.

Lorsque je prends le temps de choisir les bons mots en questionnant un élève, de travailler avec lui, je suis à même de constater comment il comprend, je peux bonifier ou corriger certaines représentations. Oui, il y a le fameux contexte de la classe (32-35 élèves par groupe), mais il ne faut pas s’arrêter à cela. La stratégie du langage me permet de mieux aider mes élèves puisque leurs réactions me permettent d’expliquer une même notion de façon différente.

Conclusion

Ce qui m’a le plus frappé après avoir instauré cette stratégie, c’est le climat de la classe. Ce n’était pas un groupe turbulent et il ne l’est pas devenu. Par contre, j’ai senti qu’une bonne dose de confiance leur avait été infligée…reste à voir ce qui se sera passé dans les productions écrites. Le fameux transfert ce sera-t-il fait?

Autre constat : il est impératif qu’une bonne gestion de classe soit établie dès le départ. Comme j’ai beaucoup travaillé en individuel, il était important que l’autorégulation survienne assez tôt dans le cours…mais ils ont bien fait ça, je suis fier d’eux!

 

 

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Classe inversée: Les Belles soeurs de Michel Tremblay

Classe inversée ou renversée…sais plus trop… Michel Tremblay

Germaine Lauzon, femme au foyer à Montréal, gagne un million de timbres GoldStar lui permettant de se procurer divers objets présentés dans le catalogue de la compagnie. Afin de coller rapidement les timbres dans les cahiers (et de partager sa joie), Germaine organise un « party de collage de timbres » en compagnie de ses belles-sœurs.

Cependant, l’atmosphère dégénère rapidement : Germaine suscite la jalousie des autres femmes ne se gênant pas pour lui voler des timbres, des amitiés sont bouleversées et Pierrette Guérin, sœur de Germaine qui mène une vie de « damnée » dans les clubs, refait surface au grand déplaisir de certaines.

Germaine finit par découvrir le vol des timbres et se retrouve seule avec ce qui reste des timbres. (via Wikipédia)

Les Belles-soeurs de Michel Tremblay. Vous devez consulter les liens suivants:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Belles-Soeurs

Une fois que vous aurez regardé ces courtes vidéos, vous devez formuler une question que vous voudriez discuter en classe…

Livret de timbres Gold Star

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Clair 2013

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Pour la quatrième année consécutive, j’ai participé à un évènement qui n’a pas d’équivalent au Québec. Depuis quatre, je vois l’éducation autrement, à Clair, au Nouveau-Brunswick…

Pendant la conférence de Ewan McIntosh, une question me trottait dans la tête, la réponse s’est imposée d’elle-même pendant l’atelier qu’il proposait au barcamp du samedi matin…

Qu’ est-ce qui empêche l’enseignant à ne pas faire le pas, de s’ouvrir aux technologies à ce qu’il est convenu d’appeler la technopédagogie?

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(Ewan McIntosh, Finding the dilemma Space)


Alors, suivant le modèle proposé par Ewan Mcintosh, je suis parti de moi, d’un dilemme, de quelquechose qui ne fonctionnait pas. Petite analyse:
Je me sens, depuis quelque temps, en manque d’inspiration…les vieux réflexes commencent à revenir: le TNI, par exemple, redevient un simple tableau noir, quelques cours, une bête répétition d’exercices ennuyeux…que se passe-il? Suis-je devenu le gars qui punche à 8 et qui rpunch à 4 ?

Dans la mythologie, le démon ( qu’on appelle aussi Satan, Lucifer ou Belzébuth) est un être peu recommandable qui garde les portes de l’enfer. Dans l’imaginaire de tous les peuples, son nom fut et est peut-être encore synonyme de cauchemar…il paralyse, tétanise. Voilà le constat:et si un démon m’empêchait d’avancer? S’il en est de même pour vous, voici la solution: cherchez-le, trouvez-le et foutez-lui votre pied au cul!Image(Gustave Doré)

Pour moi, une participation à ce colloque est un stimulant incroyable, un bassin d’idées incommensurable. Loin d’être une réunion de techno-freaks, Clair 2013 est plutôt une occasion rêvée de partager avec des gens qui ont à coeur l’éducation et la pédagogie. C’est un puissant antidote aux morsures de l’ennui, au venin de la paresse. Je souhaite vraiment que chacun puisse un jour avoir l’occasion de participer à ce rassemblement qui vous permettra de chasser vos démons…
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2012 in review

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

Le nouveau Boeing 787 Dreamliner peut emmener 250 passagers. Ce blog a été vu 1 600 fois en 2012. S’il était un Dreamliner, il faudrait environ 6 voyages pour déplacer autant de monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

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La lettre ouverte (texte argumentatif)

Lettre ouverte :structure (texte argumentatif)

(500 mots)

 

La lettre ouverte comporte les éléments suivants : une introduction, un développement et une conclusion.

 

 

L’intro : elle compte généralement 3 parties :

60-75

mots

 

°          le sujet amené : à partir d’une anecdote, d’un cas personnel…on décrit le sujet                              sans le nommer, on tourne autour du pot, mais attention! vous devez être en lien avec le sujet…

 

°          le sujet posé : énonciation de la thèse, du point de vue, interpellation du destinataire

 

°          le sujet divisé :  Il annonce les grandes idées du contenu, mais pas la conclusion.  On ne mentionne pas les mots thèse, antithèse, synthèse…

 

Le développement : il doit comporter des arguments solides et bien documentés

                                   Le développement se présente en 2 paragraphes.

 

La conclusion : Une bonne conclusion est constituée de 3 parties :

60-75 mots

 

°          la réponse, doit être conforme au pt. de vue;

 

°          la synthèse ou le bilan, qui rappelle par quel chemin on est parvenu à la réponse;

 

°          l’ouverture, qui mentionne une ou des pistes de réflexion en lien avec la question.

 

 

Une bonne conclusion…

 

–          énonce une réponse claire en n’hésitant pas à reprendre la question;

–          répète la réponse, même si elle a déjà été énoncée.

–          est conforme au pt. de vue.

 

°          L’ouverture :

 

–                     doit être en lien avec la problématique traitée.

 

  • Avant de rédiger la conclu., se demander si des raisons qu’on n’a pas eu le temps d’examiner auraient pu mener à la même réponse…

 

 

La semaine dernière, j’ai été témoin d’un incident qui m’a fait réfléchir.  La violence dans les sports, Monsieur le Ministre, est-elle vraiment nécessaire?  Je crois que non.  L’esprit sportif et la saine compétition devraient plutôt dominer.

 

 

 

D’abord, il est évident que la pratique d’un sport tel que le hockey peut amener certains débordements, on l’a vu la semaine dernière dans un match opposant le Canadien de Montréal et les Flyers de Philadelphie.  Il est dommage que l’esprit sportif, dans des cas semblables, soit relayé au second plan.  Il est inadmissible, selon moi, que des athlètes professionnels servent de modèle à la jeunesse, avec des agissements pareils.

 

 

Ensuite,

 

 

 

 

En conclusion, l’esprit sportif et la saine compétition feraient en sorte que le sport redorerait son blason et que les athlètes, quel que soit le sport, deviendraient de véritables modèles pour les jeunes…et les moins jeunes.  Est-ce possible?

 

 

 

 

Citations :

 

 

Selon madame Madeleine Hallé de l’institut national des entraineurs, la performance est une partie centrale de leur vie, mais aussi une partie d’eux-mêmes.

 

OU

 

Comme le mentionne Madame Hallé, de l’institut national des entraineurs : « La performance est une partie centrale de leur vie, mais aussi une partie d’eux-mêmes.»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La chanson francophone

http://prezi.com/h3iyo-rxmmrx/poesie-stephen-faulkner/

Voici ma présentation prezi sur la chanson francophone…faites de même avec la vôtre 🙂

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Clair 2012

http://http://clair2012.wikispaces.com/Webdiffusion

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Classe renversée capsule 5: structures arborescentes

http://youtu.be/rnk0vxrCKA8

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Classe renversée capsule 4: structures arborescentes, le GV Flipped Classroom Classe Inversée

http://www.youtube.com/watch?v=6hAN8wY-Kgo&context=C385fd18ADOEgsToPDskKqI-sxX3P4sLDURdt7IMqG

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